lundi 1 mai 2017

CARACALLA


CARACALLA:
Petit manteau gaulois à capuche sans doute porté par le dieu Lug
lorsqu'il cheminait afin que l'on ne puisse voir son visage.
Dans la ville à laquelle il donna son nom, aux abords du Palais Saint Pierre,
naquit un  empereur, fils de Septime Sévère d'origine punique, berbère et syrienne qui,
 ayant porté ce petit manteau durant toute son enfance en adopta le nom pour son règne.
Celui-ci bien que sanglant fut paradoxalement marqué par l'édit éponyme considérant
le principe de citoyenneté universelle comme allant de soi 
en accordant sans condition la citoyenneté romaine à tous les étrangers 
domiciliés sur le territoire de l'Empire.
Quelques siècles plus tard, un Camelot du Roi repenti, un beau Cordier reprend le nom de 
Caracalla
pour rentrer dans la clandestinité et devenir le secrétaire de 
Mr X alias Alix EX-20 Rex Max Régis Martel mieux connu sous son nom d'artiste Romanin.
Après ce court (?!) épisode héroïque, il deviendra galeriste 
et ne sortira de sa discrétion sur son passé que bien des années plus tard
pour publier un pavé de 900 pages révélant toute la complexité d'une mécanique rigoureuse
 d'autant plus périlleuse qu'elle ne pouvait se déployer que dans l'ombre 
(d'ailleurs, j'ai prêté ce pavé à "je ne me rappelle plus qui",
retour bienvenu surtout en ce moment!!!).
À l'occsion de cette parution, il révélera à 89 ans ses inclinaisons sentimentales,
déclaration d'autant plus remarquable pour un homme soucieux de toujours garder sa réserve,
réserve dont il est néanmoins sorti tout récemment et pour cause…

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